Athlète de haute performance, professionnel de la garde d’enfant, bénévole, éducateur moniteur, assistant de soins personnels… Autant de profils d’actifs sont susceptibles de prétendre à la Validation des Acquis de l’Expérience ou VAE pour avoir une qualification professionnelle. Focus sur ce nouveau moyen d’accès au diplôme.

La VAE, c’est quoi en fait ?

La VAE ou Validation des Acquis de l’Expérience est un titre, un diplôme ou une qualification professionnelle inscrit au RNCP. La VAE est une reconnaissance légale des qualités acquises par l’expérience associatives, individuelle et professionnelle. Avoir cette certification peut également être un moyen de consolider son image sur le commerce du travail de réclamer quelques postes ou être candidat à des concours.

Qui peut participer à la VAE ?

Depuis la date de création de la loi travail au mois d’août 2016, un salarié est censé ne prouver qu’un an d’expérience afin de prétendre à ce droit individuel. Cette expérience est susceptible d’être le produit de volontariat, d’un travail pour le bénévolat, d’une activité professionnelle, d’une activité d’athlète de haut niveau, d’une activité de dirigeant syndical. La certification ciblée est tenu d’être en relation avec sa compétence. L’individu éligible au Validation des Acquis de l’Expérience a le droit de solliciter un congé pour la préparation du VAE auprès de son patron, ainsi que pour les tests de validation. Le congé est néanmoins réduit à 24 heures d’horaire de travail par validation.

Comment effectuer sa demande de VAE ?

Pour effectuer sa demande de VAE, le demandeur est obligé de déposer un livret 1 ou livret de recevabilité au service qui remet le diplôme, le certificat prévu ou le titre, dans le cadre d’une seule demande tous les 12 mois pour un même certification, titre ou diplôme. Ce document doit introduire les dossiers attestant le niveau de compétence nécessaire pour la validation des acquis (diplômes, la fiche de paie, attestations de formations ou d’employeur, etc.). Les demandes sont bornées à un document par an pour une même attestation de conformité, et à 3 par an pour la totalité des certifications. Après avoir récupéré le dossier, un jury constitué de 25 % de professionnels au minimum s’occupera de sa validation, en s’appuyant hypothétiquement sur un test ou un entretien du candidat. À noter qu’il existe une possibilité évidente de tirer gratuitement profit de l’accompagnement de guides issus des PRC ou points relais conseil établit par l’État, pour présenter son document de recevabilité.